LE QUOTA D'IMAGES AYANT ETE ATTEINT
SUR CE SITE, LES SERIES NUDUM CORPUS
ONT MIGREES SUR UNE PAGE ANNEXE :
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AVERTISSEMENT :
Cette page contient des images de nus artistiques
ne s'adressant pas à un jeune public.
Merci d'en tenir compte.
Plénitude et néant : un travail sur le corps qui le souligne et le révèle tout autant qu'il l'efface par sa mouvance et pour ce qu'il n'est plus. Ni obscène, ni sacré, rester sur la corde et estomper nos propres préjugés.
Un travail en autoportrait et en introspection qui ajoute aux difficultés techniques mais offre la possibilité de pouvoir prendre son temps, expérimenter, plonger dans les tréfonds de notre inconscient...
"De la nécessité d’habiter poétiquement la terre." Friedrich Hölderlin
...de la nécessité d'habiter poétiquement
notre corps, de reconnaitre à travers lui l'expression du primitif, de l'humble, du beau et de l'Universel. Etonnement aujourd'hui les espaces pour le faire se ferment, la censure revient, le
corps des femmes se couvre. C’est leur droit, tout comme le droit de le montrer et de s’interroger dessus devrait perdurer.
Le nu artistique comme acte de résistance
?
...et peut-être qu' "il n'y a pas de temps. Le seul but du monde ou du corps serait de nous enseigner qu'il n'y a pas de monde ni de corps. Mais on ne peut pas apprendre cela sans être ici dans
le corps. Il s'agit alors de ne pas nier l'expérience physique ni le corps mais juste de tenter de les regarder différemment." K. W.
Plénitude et néant...
La réalisation de la série Reddition a débutée au commencement de la guerre en Ukraine. Son titre ne signifie pas tant abandonner avec l’idée sous-jacente de l’échec, mais plutôt déposer les armes et revenir à l’état de paix et de confiance, antérieur au conflit...qu’il soit mondial ou intérieur. L’état de l’abandon véritable.
Ce travail, tout comme les autres séries de Nudum Corpus, a été réalisé en autoportrait, ajoutant aux difficultés techniques mais offrant la possibilité de pouvoir prendre son temps, de nuancer, d’expérimenter, de se tromper et de creuser encore...
A la prise de vue s’ajoute un post-traitement numérique permettant de nuancer et d’enrichir l’image, de l’emmener vers d’autres univers plus pictorialistes et fantasmagoriques, ouvrant alors sur une approche plus symbolique si l’on souhaite observer au-delà du « cliché » dans tous les sens du terme.
Que décide-t-on de voir ? Une forme de souffrance et d’enchevêtrement, tel un corps à corde tourmenté, ou bien une passion contemplative plus sereine et lumineuse ? L’ambiance du clair-obscur est idéale pour créer, non pas cette ambivalence, mais plutôt, cette forme de dialogue : à travers nos ombres, laisser passer la clarté ; par la chair venir insuffler l’esprit ; de la matière glisser vers le subtil et faire entrer par nos fêlures et les vicissitudes du corps un souffle redevenu plus extatique et apaisé à la fois.
... où comme le disait Audiard : Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
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